Cette norme donne les termes et définitions, les conditions d'essai et les méthodes de mesure correspondant aux différents modes de fonctionnement des appareils de correction auditive. Les méthodes décrites dans cette norme donnent une base convenable pour l'échange d'informations ou pour la comparaison directe des caractéristiques électroacoustiques des appareils de correction auditive. On a adopte des méthodes pratiques et reproductibles, basées sur le choix de paramètres fixes. Les résultats obtenus par les méthodes spécifiées dans la présente norme correspondent aux caractéristiques de l'appareil dans les conditions de l'essai. Ils ne correspondent pas forcement aux caractéristiques obtenues dans les conditions réelles d'utilisation. En complément, l'article 9 donne les valeurs recommandées pour l'intensité du champ magnétique dans les boucles d'induction utilisées pour les appareils de correction auditive munis d'une bobine d'induction captrice. Une annexe (non normative) donne une estimation de la correspondance entre les niveaux de pression acoustique relevés avec le coupleur de 2 cm3 de la publication 126 de la CEI, par rapport a ceux relevés dans le simulateur d'oreille occluse de la norme NF C 97-611. L'objet de cette norme est de donner des spécifications et de décrire des méthodes de mesure correspondant aux différents modes de fonctionnement. Dans le cas d'un appareil de correction auditive a conduction aérienne, pour lequel l'organe de sortie est un écouteur, les méthodes de mesure décrites dans la présente norme nécessitent l'utilisation d'un coupleur, destine a simuler la charge acoustique présente a l'écouteur par l'oreille du malentendant et a mesurer le signal acoustique de sortie de l'appareil de correction auditive. Le coupleur utilise doit être le simulateur d'oreille occluse conforme a la norme NF C 97-611. L'annexe B (non normative) donne une estimation de la correspondance entre les niveaux de pression acoustique obtenus avec le coupleur de 2 cm3 de la publication 126 de la CEI et ceux obtenus avec le simulateur d'oreille occluse. Dans le cas d'un appareil de correction auditive a conduction osseuse, pour lequel l'organe de sortie est un Les appareils de correction auditive sont destines a compenser, au moyen d'une amplification appropriée, les pertes d'audition des malentendants. Les appareils de correction auditive concernes par cette norme sont des dispositifs de petites dimensions (contours d'oreille, lunettes auditives, appareils intra-auriculaires) ou encore des appareils de type < boîtier >, mais entièrement portes par le malentendant et alimentes de façon autonome au moyen de batteries (piles ou accumulateurs). Par contre, la norme ne s'applique pas au matériel non portatif ou non entièrement porte par le malentendant et utilise a des fins de réhabilitation ou d'éducation dans des établissements spécialises. Les appareils de correction auditive peuvent présenter différents modes de fonctionnement: -- le mode le plus couramment utilise est un mode d'amplification purement acoustique: les signaux acoustiques, captes par un microphone, sont amplifies et transmis a l'oreille du malentendant a l'aide d'un écouteur; -- dans certains cas, le signal d'entrée est un signal magnétique, produit par une boucle d'induction audiofréquence ou par un combine téléphonique; -- l'appareil de correction auditive peut comporter également des bornes d'entrée qui permettent de capter un signal électrique fourni par une source extérieure telle que magnétophone, récepteur radiophonique, etc.; -- pour certains types de surdité, on substitue a l'écouteur un ossivibrateur qui est applique directement sur une partie sensible de la boite crânienne du malentendant; -- les caractéristiques des amplificateurs utilises dans les appareils de correction auditive sont en général sensiblement linéaires. Toutefois, pour certains types de surdité, notamment lorsque le malentendant présente un phénomène de recrutement auditif, l'amplificateur peut être muni d'un dispositif de commande automatique de gain, afin de limiter le niveau du signal de sortie, tout en préservant autant que possible l'i.